Traduction en arabe et publication dans la revue palestinienne FUSHA

🌍 POÉSIE TRADUITE ! 🌎

Joie de vous annoncer la publication en ligne par la revue FUSHA, revue culturelle palestinienne, d’une page à propos de mon travail d’écriture réalisée par le poète Anas Alaili. Anas y tient une rubrique consacrée à la poésie francophone. Il s’agit ici d’un article concernant mon parcours, suivi de sa traduction en arabe de 5 de mes poèmes : 2 inédits et 3 extraits de mon recueil Maison. Poésies domestiques paru aux Éditions la Boucherie littéraire. Merci Anas Alaili pour ton invitation et ton investissement dans ces traductions. Anas est l’auteur de deux formidables recueils que j’aime beaucoup : Avec une petite différence, Polder 142, éd. Décharge et Gros Textes, 2009 (dedans, il y a notamment un de mes poèmes favoris « la brosse à dent ») ; ainsi que Étreintes tardives chez l’Harmanttan, 2016. Les deux livres sont traduits en français par Mohammed El Amraoui, un autre super poète.

Lien vers l’article en cliquant sur l’image 👇

 

Photo illustrant l’article : Antoine LnP

أنس، شكراً جزيلاً لك على كتابة هذه المقالة.

Suivre Anas Alaili sur Facebook

Bologna in Lettere 2020

Je participe à Bologna in Lettere 2020, festival italien de poésie en ligne. 158 auteurs de 21 pays.
Je donne trois lectures dans le cadre de l’International Poetry Review :
8 mai à 22h
17 mai à 10h
25 mai à 22h

http://www.bolognainlettere.it/2020/04/29/bologna-in-lettere-2020-international-poetry-review-emanuel-campo/

Je lis
– un poème de Puis tu googlas le sens du vent pour savoir d’où il venait, éd. Gros Textes,
– un autre de Maison. Poésies domestiques, éd. la Boucherie littéraire,
– un dernier publié dans le n° 3 de la revue lyonnaise La Terrasse.

 

Les poèmes sont traduits en italien par mon camarade Domenico Brancale. Merci à lui. Et merci à Enzo Campi de me faire une place dans la programmation.

www.bolognainlettere.it
https://www.instagram.com/bolognainlettere
https://www.facebook.com/Bologna-in-Lettere-2020-il-festival-on-line-113893960282583

 

Sur Radio Agora Côte d’Azur

Le 12 avril 2019, j’étais l’invité de l’émission Les Mots d’azur animée par la poétesse et traductrice Béatrice Machet pour Radio Agora Côte d’Azur. Un grand merci à elle pour sa lecture et sa générosité.

Partie 1


2:10 : interview
8:30 : chronique de Maison. Poésies domestiques (éd. la Boucherie littéraire) par Béatrice Machet
9:43 : lecture d’un extrait de Puis tu googlas le sens du vent pour savoir d’où il venait (éd. Gros Textes)
12:30 : suite interview
14:40 : à propos de Maison. Poésies domestiques (éd. la Boucherie littéraire)

Partie 2

0:50 : « équilibre » extrait audio tiré du spectacle « On est là » (2015) par Paul Wamo et Emanuel Campo
2 : 22 : références, influences…
3:50 : suite interview, à propos du multilinguisme
7:30 : à propos de Maison. Poésies domestiques (éd. la Boucherie littéraire)
9:20 : « le monde » (2013) extrait audio

Écouter en ligne Radio Agora Côte d’Azur

Entretien pour lelitteraire.com

Source : lelitteraire.com

Entretien express pour lelitteraire.com à lire ici. Merci à Jean-Paul Gavard-Perret.

Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Les responsabilités.

Que sont deve­nus vos rêves d’enfant ?
Ils ont muté en matière recy­clable ou en souvenirs.

A quoi avez-vous renoncé ?
Aux grasses matinées.

D’où venez-vous ?
Là, de suite, de chez l’épicier. Sinon de Dijon.

Qu’avez-vous reçu en dot ?
Je ne sais pas.

Un petit plai­sir — quo­ti­dien ou non ?
Café, bière, ver­veine, musique au casque.

Qu’est-ce qui vous dis­tingue des autres poètes ?
Théo­ri­que­ment rien : cha­cun fait ce qu’il a à faire.

Quelle est la pre­mière image qui vous inter­pella ?
Mes mains sur un piano.

Et votre pre­mière lec­ture ?
Ce que j’aimais lire enfant ? “Copain des bois” ! Et d’autres livres sur la pêche, la mon­tagne ou l’archéologie. Mais pas beau­coup de lit­té­ra­ture. Je n’aimais pas les histoires.

Quelles musiques écoutez-vous ?
Du rap essen­tiel­le­ment, amé­ri­cain majo­ri­tai­re­ment, depuis le jour où à douze ou treize ans j’ai entendu pour la pre­mière fois à la radio le mor­ceau “Affir­ma­tive action” de Nas. Je ne me suis jamais remis de l’entrée de la caisse claire dans le cou­plet du rap­peur AZ. La même année, 1996, je me pre­nais dans la tronche l’album The Score des Fugees. C’était fini. On ne se sent plus jamais seul en écou­tant de la musique dont les artistes qui la font s’adressent à toi sans 4e mur en mode moi-je-ici-et-maintenant. Bref, l’autre amour de ma vie, c’est un truc que je n’ai pas vécu, le Vel­vet Under­ground. Et j’ai quand-même une grosse par­tie de mon cer­veau grillé par le rock et la pop : TV on the radio, The Kinks, Eels, Beck, Ramona Cor­dova, Bowie, Adam Green, les pre­miers Strokes ou Arcade Fire…

Quel est le livre que vous aimez relire ?
Je n’ai pas de livre monu­ment de che­vet de la mort qui tue. Je relis le plus sou­vent les recueils des copains, et ceux de Dan Fante ou d’Aimé Césaire….

Quel film vous fait pleu­rer ?
Je ne m’en sou­viens plus. Ça fait des lustres que je ne me suis pas posé devant un bon film.

Quand vous vous regar­dez dans un miroir qui voyez-vous ?
Ben… moi. Sinon c’est pas un miroir, mais une télé. Ou un miroir de film d’épouvante.

A qui n’avez-vous jamais osé écrire ?
Tiens, je n’ai jamais eu ce sen­ti­ment. Per­sonne je crois. Je crois que si on n’ose pas, c’est que ce n’est pas le moment, que la parole n’est pas entiè­re­ment formulée.

Quel(le) ville ou lieu a pour vous valeur de mythe ?
New York.

Quels sont les artistes et écri­vains dont vous vous sen­tez le plus proche ?
Je ne sais pas. Je ne me sens pas proche des artistes dont j’admire le tra­vail. J’ai ten­dance à cher­cher autre chose.

Qu’aimeriez-vous rece­voir pour votre anni­ver­saire ?
Du temps, de la tran­quillité et un lec­teur CD avec un adap­ta­teur Bluetooth.

Que défendez-vous ?
Mon assiette.

Que vous ins­pire la phrase de Lacan : “L’Amour c’est don­ner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas”?
Que je ne suis pas qua­li­fié pour répondre.

Que pensez-vous de celle de W. Allen : “La réponse est oui mais quelle était la ques­tion ?“
Que répondre au pif sans connaître la ques­tion est une manière stu­pide de cher­cher les embrouilles.

Quelle ques­tion ai-je oublié de vous poser ?
Quel est le meilleur album de A Tribe Cal­led Quest : Low end theory, Mid­night marau­ders ou We Got It from Here… Thank You 4 Your Service ?

Entre­tien et pré­sen­ta­tion réa­li­sés par jean-paul gavard-perret pour lelitteraire.com, le 27 juin 2019.

 

Revue Gros Textes n°46

Yves Artufel des éditions Gros Textes m’a invité à participer au nouveau numéro de la revue Gros Textes. Revue à lire en version numérique ci-dessus et à commander pour obtenir sa version papier. Vous y trouverez un poème inédit à propos d’un souvenir sur une place emblématique du quartier de la Guillotière à Lyon. Yves nous permet aussi d’inviter quelqu’un à partager des pages. C’est tout naturellement que j’ai glissé quelques textes d’un ami dont j’estime beaucoup le travail et que certains auront déjà lu dans Realpoetik ou entendu sur la scène du cabaret poétique de Lyon. Je vous laisse parcourir les pages ci-dessus pour découvrir ses poèmes exquis.

 

Dans la sélection de Noël de la librairie la Virevolte (Lyon 5)

Agréable surprise de voir mon dernier recueil Puis tu googlas le sens du vent pour savoir d’où il venait publié cet été aux éditions Gros Textes, dans la sélection de Noël de l’accueillante librairie la Virevolte (Saint-Paul, Lyon 5).

Allez y faire un tour, son rayon poésie est plein d’aujourd’hui. Sophie et Olivier sauront vous conseiller. Le reste de la sélection de Noël ici.

Merci à eux de suivre mon travail.

Librairie La Virevolte
4 rue Octavio Mey
Lyon 69005
France

► P.O.D.C.A.S.T – La poésie débouche sur Radio Canut

Où je parle de la genèse de mon nouveau recueil Puis tu googlas le sens du vent pour savoir d’où il venait (éd. Gros Textes), où je lis quelques inédits, où je lis mon recueil culte de poésie de Dan Fante, où je lis Louis Calaferte (éd. Tarabuste) et Jean-Pierre Georges (éd. Les Carnets du dessert de lune), où j’ai la chance de passer des musiques que j’aime… Mon passage dans l’émission La Poésie débouche sur Radio Canut est désormais en ligne.

https://blogs.radiocanut.org/lapoesiedebouche/
https://audioblog.arteradio.com/blog/98417/podcast/126187

► P.O.D.C.A.S.T – La poésie débouche – Emanuel Campo
* Textes
Zéno Bianu « Le désespoir n’existe pas »
Dan Fante « Bons baisers de la grosse barmaid »
Louis Calaferte « Fac-similé »
Jean-Pierre Georges « Le moi chronique »
* Musiques
Gerald Toto Richard Bona Lokua Kanza « Lisanga »
Damso « 60 années »
Odezenne « Souffle le vent »
M.I.L.K « Following the sun »
* Anne de Boissy lit Denise Desautel