« Maison. Poésies domestiques » : Réédition revue et augmentée

Il y a un an jour pour jour sortait en librairie mon premier recueil aux éditions la Boucherie Littéraire. Aujourd’hui, je suis heureux et fier de vous annoncer sa réédition revue et augmentée (oui avec de nouveaux textes…).

Un gros « Big Up » aux lecteurs, à mes proches, aux amis, aux arbres, à Antoine Gallardo l’éditeur de ce livre, aux revues de poésie, aux libraires, aux assos et festivals qui m’ont invité, aux personnes qui l’ont offert ou qui ont relayé l’info. Un grand merci enfin aux poètes et aux chroniqueurs qui en ont parlé dans leurs blogs ou qui ont écrit un article en revue, à savoir Frédérick Houdaer, Patrice Maltaverne, Jean-Pascal Dubost, Philippe Chauché, François-Xavier Farine, Patrick Joquel, Isabelle Boucher-Doigneau, Michel Baglin, Eric Dejaeger… Retrouvez ici leurs articles.

L’histoire des travaux racontée par l’éditeur sur le blog des éditions la Boucherie littéraire :

Il y a un an très exactement paraissait Maison. Poésies Domestiques, le premier recueil de poésie d’Emanuel Campo. Le tirage était de 200 exemplaires, il s’agissait du 3ème titre publié aux éditions la Boucherie littéraire et le deuxième paraissant dans la collection Sur le billot.

Emanuel Campo était parfaitement inconnu et je pensais sincèrement que son livre mettrait au moins deux ans à s’écouler.

Mais contre toute attente, les chroniques encourageantes pleuvaient, les librairies jouaient le jeu, notamment la libraire La Voie aux chapitre à Lyon, et Emanuel Campo défendait bec et ongle ce premier livre. Tant et si bien qu’il fallut effectuer un deuxième tirage à 200 exemplaires au début du mois de mars.

Nous en avions profité pour corriger les coquilles qui trainaient et pensions être tranquille pendant au moins deux ans.

Début novembre, Serendip Livres – notre distributeur – appelaient, alarmiste, m’annonçant qu’ils ne leur restaient plus que 4 exemplaires et s’étaient mis à appeler les libraires pour faire des retours des rares exemplaires invendus  pour pouvoir honorer les commandes en cours.

Sur le pied de guerre en prenant contact avec Emanuel, je lui proposais non pas de faire une 3ème impression, mais bel et bien un nouveau livre avec une édition revue et augmentée.

Ainsi, avec un nouvel I.S.B.N., un gros travail de mise en forme et de nouveaux textes retravaillés au pied levé, nous sommes heureux de vous annoncer qu’un nouvel étage a été créé à la maison d’Emanuel.

Une place plus importante a été faite à la famille, aussi quoi de plus naturel en ce premier jour d’hiver, et à l’approche galopante des fêtes de Noël que de vous annoncer que la 3ème édition de Maison. Poésies domestiques sortira le 25 décembre ! Il est imprimé à 500 exemplaires et est le 9ème titre aux éditions la Boucherie littéraire.

Je ne connais pas beaucoup de jeunes auteurs de poésie qui peuvent se vanter que leur premier livre ait été imprimé à 900 exemplaires la première année.

Tout cela grâce à lui, grâce aux lecteurs, grâce aux libraires, aux chroniqueurs, aux organisateurs de salon et de festival de poésie. Ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Merci à tous et joyeux Noël ! Antoine Gallardo.

 

Maison. Poésies domestiques — nouvelle édition revue et augmentée, Emanuel Campo, collection Sur le billot, éditions la Boucherie littéraire, 68 pages, décembre 2016.
Le livre sera disponible commandable début janvier en librairie.
En attendant, vous pouvez le commander directement à la maison d’édition.
Prix de vente : 12 €
Frais de port (France) : 3 €
Frais de port (Belgique & Suisse) : 1 €

Critique de « Maison. Poésies domestiques » dans Texture

Nouvelle critique en ligne de mon recueil paru à la Boucherie Littéraire. Merci à son auteur Michel Baglin qui anime la revue Texture.

Premier recueil de son auteur, ce deuxième titre de la collection Sur le billot de la toute jeune maison d’édition La Boucherie littéraire (voir ci-dessus) sait manier la dérision et l’autodérision : « Tu me dis que tu aimes bien la poésie. / En particulier ces courts poèmes japonais / Les sudokus. »
L’humour y décape et y malmène le conformisme domestique, mais chacun y reconnaîtra un peu de ce qui fait l’ordinaire des jours à la fois boiteux et attachant. Car c’est le quotidien qui est ici caricaturé, moqué et secrètement célébré, entre le biberon du gosse, les SMS, les engueulades, la poubelle et une lecture publique pas très convaincante…
« Tenir / au milieu des formulaires / dans le bruit des machines domestiques / avec l’appréhension du chômeur / en fin de droits / la chaleur ruisselante de ce début d’été / qu’on n’a pas vu venir / qui salement s’est plantée sous les bras / alors qu’on traînait dans l’appart’ / les fringues de la veille / et la coupe du lendemain. »
Emanuel Campo, 32 ans, Français et Suédois, jette volontiers des ponts entre les disciplines, puisqu’il est à la fois poète, musicien, performeur, comédien, etc. Les poèmes qu’il livre – ou lâche dans une « mise à flow » – doivent à ces divers domaines leur énergie, leur rythme, leur qualité de mises en bouche. Ils sont un vrai reflet de notre dérisoire modernité et de « l’inachevé qui nous traverse. »

Le lien vers la critique.
Le lien vers la revue Texture.

« Maison » dans Bing Bang Magazine

En page 84 du n°66 de Bing Bang, magazine gratuit diffusé à Dijon, Beaune et Besançon, la vraie et l’unique Carla Garfield consacre un article sur mon parcours bourguignon et sur mon recueil Maison. Poésies Domestiques. Un grand merci à l’auteure qui suit de près et soutient mon travail depuis plusieurs années déjà. Je pardonne donc au correcteur de ce numéro d’avoir rajouté un « m » à mon prénom. Feuilletez ici en ligne le numéro entier.

Bing Bang Magazine n°66, page 84, printemps 2016.
Bing Bang Magazine n°66, page 84, printemps 2016.

Pendant ce temps sur la Cause littéraire

Le magazine en ligne La Cause littéraire consacre deux articles aux éditions la Boucherie littéraire.

Le premier est un entretien avec mon éditeur Antoine Gallardo, à lire ici. Le second chronique les quatre recueils publiés jusqu’à aujourd’hui dans la collection Sur le billot de la Boucherie littéraire. Voici ce que l’auteur de l’article Philippe Chauché (journaliste à Radio France et chroniqueur à la Cause littéraire) écrit sur mon recueil Maison :

Emanuel Campo ne manque ni d’audace, ni de culot, il écrit comme s’il chantait, et d’ailleurs, il chante. Ses petites poésies résonnent comme des chansonnettes, d’enfance et de son âge, l’une donnant naissance à l’autre, des ritournelles. Ces Poésies domestiques misent sur la collection, la multiplication, la rencontre, la surprise, les mots qui se rencontrent pour la première fois ont souvent l’air surpris. L’auteur, joueur, en joue, s’amuse des phrases reçues et des situations inventées ou supportées, et tout cela fort heureusement n’a aucune incidence sur la rotation de la planète.

Je vous invite à lire ici le reste de l’article consacré aux recueils de mes colocataires d’édition, voire grandes sœurs, Marlène Tissot, Hélène Dassavray et Mireille Disdero.

Coup de projo sur « Maison » par Eric Dejaeger

Le poète Eric Dejaeger publie une note de lecture consacrée à mon recueil Maison – Poésies domestiques (éd. la Boucherie littéraire) sur son excellent blog Court, toujours ! Eric et son compère Paul Guiot sont les tenanciers de la revue Microbe (Belgique), revue dans laquelle j’ai pu aiguiser mes premières lames dans les numéros 80 et 82 entre deux gorgées de Chimay bleue.

« Très intéressante découverte que ce recueil de poèmes qui vont du quasi-aphorisme à deux ou trois pages. Avec quelques excellentes trouvailles. Un régal. » Eric Dejaeger.

L’occasion de rappeler que Maison – Poésies domestiques est commandable dans toute librairie belge et suisse.
Lire la note entière sur son blog avec deux extraits du recueil.

Article du Dauphiné Libéré

Article paru dans le Dauphiné Libéré du jeudi 24 mars 2016.

Lire « banals » au lieu de « banaux ».

mardismalmasricampo - mardi 22 mars 2016-page-001